03 Dec 2024
Christophe Grébert
Français
Interview avec Christophe Grébert
Cette interview a été réalisée par Melania Giordano
Photo éditée : ©Tired Earth France
Depuis 1 an, personnellement, je n'utilise que des masques en tissus achetés dans des pharmacies. J'en ai une douzaine. J'en utilise 1 ou 2 par jour. Je les lave et les repasse. C'est une solution, j'espère, efficace contre le virus. Pour l'instant, je n'ai pas eu à en jeter.
On utilise une quantité incroyable de masques jetables. Il aurait été bien de diffuser des messages et de lancer des actions simultanément pour leur recyclage. Que le fait de jeter un masque dans une poubelle adaptée soit aussi automatique que le fait d'en mettre un. Cela devrait être une règle globale. Quand on consomme une chose, on devrait savoir d'où elle vient et prendre en compte ce qu'elle deviendra. Sur les masques, il y avait urgence au début. Nous n'en sommes plus là. J'aimerais savoir d'où viennent les masques jetables. Ce qu'ils contiennent. Comment ont-ils été fabriqués. Quelles sont les garanties qui m'assurent qu'ils sont efficaces. Comment les recycler ? Qu'est-ce qui est fait pour cela ?
J'ai l'impression que l'Etat n'a rien fait pour cela. En tout cas, en tant que citoyen, je n'ai jamais vu ou entendu une information sur ce thème. C'est regrettable. Ce sont plusieurs milliards de masques qui ont vont être utilisés pour cette épidémie rien qu'en France. On aurait pu, dès le départ, s'inquiéter de leur élimination.
Votre campagne est très bien. Mais ces messages devraient être transmis en même temps que l'acte d'achat dans un magasin et à chaque fois qu'un message est diffusé par l'Etat pour inciter à porter le masque.
Bravo pour votre action #Maskuary. Elle est nécessaire.
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